A partir du 15 septembre Tony Gatlif sera présent dans divers lieux à Paris et en région pour présenter son coffret anniversaire et accompagner son exposition.
Le 13 septembre à Strasbourg
Le 14 septembre à la Fête de l'Humanité
Rencontre avec le réalisateur à 15h dans l'Agora du village du livre.
A partir du 18 septembre à la Cinémathèque de Nice
Projection de Gadjo Dilo - master class avec Tony Gatlif.
Le 25 septembre à la Bellevilloise - Paris
A partir de 20h : vernissage de l'exposition « 40 ans de cinéma », rencontre avec Tony Gatlif – vente et dédicace du coffret.
Le 27 septembre au cinéma Beauregard – Paris
Soirée musicale avec projection d'un film de Tony Gatlif, en sa présence à 20h
Projection de 3 films samedi 28 septembre et de 2 films dimanche 29 septembre. Présentation de chaque séance par le réalisateur suivie d'une rencontre avec le public à l'issue de chaque projection en présence de Tony Gatlif et animée par un journaliste.
Les 28 et 29 septembre au cinéma Luminor Hotel de Ville – Paris
Toutes les séances sont présentées par Tony Gatlif.
A l’issue de chaque projection, rencontre avec le réalisateur animée par Samuel Douhaire, chef du service cinéma
de TELERAMA et dédicace du coffret en avant-première.
30 septembre : MK2 Bibliothèque – Paris
Master class avec Tony Gatlif et déclinaison de l'exposition « Tony Gatlif – 40 ans de cinéma » au sein du MK2 Bibliothèque.
A partir du 2 octobre en région
dates à venir
Sept films - trois courts-métrages
un cd musical - un livret de 40 pages
Réalisateur multi primé, scénariste, compositeur, producteur, Tony Gatlif construit, film après film, la mémoire du peuple qu'il défend : les gitans, les tsiganes. 40 ans de cinéma engagé où la musique est omniprésente. Plongez dans son univers flamboyant !
« Tony Gatlif a tant raconté d'histoires de voyages, d'exils, de fugues et d'égarements. Il n'y a pas de place promise, aucune assurance de paix durable, l'histoire – la grande – est là pour nous le rappeler. Mais alors, pourquoi ne pas transformer ce fardeau en don, et le pessimisme en passion ? Qu'est-ce qui retient de provoquer le destin ? Tous ses personnages souffrent du manque, avant de s'éveiller aux durs plaisirs de la terre et de la chair, de la lutte et de l'amour, des chants et des transes. Heureux ou mourants, ils posent fièrement la seule question qui vaille dans ce monde tristement mécanisé qui est le nôtre : qu'attendons-nous pour tenter l'aventure ? »
Mehdi Benallal
Réalisateur et critique au Monde diplomatique
Cette exposition proposera une sélection de story-boards qu'il dessine lui-même. A ces story-boards s'ajouteront une quarantaine de toiles de peintures tsiganes réunies depuis 40 ans par Tony Gatlif à travers toute l'Europe.
Exposition à retrouver à
• La Bellevilloise – Paris du 1er septembre au 1er octobre
• La fête de l'Humanité du 14 au 16 septembre
• Luminor – Hotel de Ville – Paris du 20 au 30 septembre
• La Cinémathèque de Nice du 18 septembre au 18 octobre
• Mk2 Bibliothèque – Paris du 28 septembre au 15 octobre
Tony Gatlif passe son enfance à Alger avant de se rendre en France dans les années 60. En 1966, après une rencontre déterminante avec Michel Simon, le jeune homme suit des cours d'art dramatique et, après avoir joué dans des pièces de théâtre, réalise son premier film en 1975, La Tête en ruine. Il enchaîne avec La Terre au ventre qui a pour toile de fond la guerre d'Algérie.
A partir de 1981, le cinéaste commence à traiter son thème de prédilection : la condition gitane. Il réalise une trilogie sur ce peuple au destin mouvementé. Le premier volet évoque un groupe de gitans sédentarisés en banlieue parisienne : Les Princes (1983), titre qu'il reprendra pour fonder sa propre société de production Princes films. Il enchaîne avec un voyage à travers l'Andalousie, l'Egypte, la Roumanie, la Hongrie et la France, Latcho Drom, un hymne à la musique tsigane très remarqué à Cannes. Le dernier film de sa trilogie est Gadjo Dilo.
Tony Gatlif réalise Exils, prix de la mise en scène au festival de Cannes en 2004, un retour sur la terre de son enfance, l'Algérie puis revient avec Transylvania, présenté en clôture du festival de Cannes en 2006. Quatre ans plus tard Tony Gatlif présente un nouveau film : Liberté, qui dépeint l'aventure d'un groupe de tziganes durant la Seconde Guerre mondiale. En 2012, le réalisateur fait la rencontre de Stéphane Hessel et réalise Indignados, un film documentaire tiré du livre Indignez-vous, sur l'Europe des Indignés.
Il retrouve l'univers des gitans en 2014 avec Geronimo, dans lequel il fait essentiellement jouer des acteurs inexpérimentés. Rythmé par la danse, le film traite de thèmes liés au monde de la rue, dans lequel des jeunes cherchent la liberté. Un film engagé, dont le réalisateur puise l'inspiration dans son histoire personnelle. En 2017, Tony Gatlif réalise Djam avec une jeune actrice inconnue en France, Daphné Patakia qu'il présente au Festival de Cannes cette même année.
Le 5 décembre 2018, le 36ème festival Tous Courts accueillait le cinéaste Tony Gatlif pour une master class animée par Caroline San Martin, chargée de mission recherche à La Fémis.
Un jeune gitan est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Dans sa fuite, il va être pris en charge par plusieurs communautés tsiganes, une occasion pour le spectateur d'entrer dans le monde du flamenco ...
Grand prix Festival de Taormina
Ils vivent, Nara, sa femme Miralda qu'il a répudiée parce qu'elle a pris la pilule en cachette, Zorka, leur fille de neuf ans et la grand-mère portant le passé de la communauté avec la joie de vivre et la fierté sur ses vieilles épaules, sédentarisés de force dans une HLM de transit au bord d'un terrain vague entourée d'usines désaffectées qui montrent les traces de l'époque industrielle. Les Princes partout où ils vont, on les expulse. Ils relèvent la tête, et, le regard fier, reprenent la route.
César de la meilleure musique écrite pour un film
Festival international du film de Locarno : Léopard d'argent du meilleur film
A la mort de son père, Stéphane part en Roumanie à la recherche d'une chanteuse inconnue dont il ne connait que le nom gravé sur une cassette : Nora Luca. Cassette que son père ne cessait d'écouter les derniers jours de sa vie. Sa quête va le mener dans un village tsigane où il va se lier d'amitié avec Isidore, se faire accepter et découvrir une culture, une nouvelle famille et l'amour.
Chaque matin Otto et Louna se croisent dans le RER. Otto vit dans une HLM avec sa mère. Il est chômeur et vend un journal pour SDF. Louna est coiffeuse et vit chez une vieille dame harcelée par les huissiers. Un jour ils décident de tout plaquer. Accompagnés d'Ali, un jeune immigré fugueur et spirituel, ils volent une voiture et partent au hasard des routes. Une cigogne blessée trouvée au bord du chemin va donner un sens à leur cavale. Ils l'adoptent, la baptisent Mohamed, décident de lui faire passer la frontière allemande pour retrouver ses parents.
César de la meilleure musique écrite pour un film
Sélection officielle au festival de Venise
Caco, un Andalou, n'arrive pas à faire le deuil de sa fille. Il noie son chagrin en faisant la fête, accompagné de son jeune neveu, Diego, dont le handicap physique n'empêche pas la passion pour la bringue, les femmes et le flamenco. Nous sommes en Andalousie, dans le « Sud Sud », où l'honneur a ses racines. La famille de Caco a une dette de sang envers la famille des Caravaca. Quelqu'un devra payer.
Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes
Prix Georges Delerue au Festival de Gand
Nomination au César de la meilleure musique
Un jour, Zano propose sur un coup de tête à sa compagne Naïma de traverser la France et l'Espagne pour rejoindre Alger et connaître, enfin, la terre qu'ont dû fuir leurs parents d'autrefois. Presque par défi, avec la musique comme seul bagage, ces deux enfants de l'exil se lancent sur la route. Epris de liberté, ils se laissent un temps griser par la sensualité de l'Andalousie - avant de se décider à franchir la Méditerranée. D'une rencontre à l'autre, d'un rythme techno à un air de flamenco, Zano et Naïma refont, à rebours, le chemin de l'exil. Avec, au bout du voyage, la promesse d'une reconquête d'eux-mêmes...
Prix du public au Festival international du film d'histoire de Pessac
Grand Prix des Amériques, Mention spéciale du prix du jury œcuménique, Prix du public au Festival des films du monde de Montréal
Nomination au César de la meilleure musique
Le destin d'une famille tsigane dans la France occupée de 1943 où la joie et l'insouciance sont de courte durée : la pression de la police de Vichy et de la Gestapo s'intensifie et le danger menace à chaque instant. Comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles, les Tsiganes devront reprendre la route...
Tout premier film de Tony Gatlif, à l'âge de 20 ans, sans générique.
Avec la présence de Tony Gatlif, Jacques Villeret, Coline Serreau, Gilles Chevalier...
Version restaurée
En 1944, en Europe, par une incroyable folie des hommes, une centaine de gitans, hommes et femmes, séparés de leurs enfants, attendent la mort, enfermés dans un hangar. Gardés par les nazis, les gitans se mettent à chanter. Même enchaînés, ils sont libres. Fusillés, ils continuent à se nommer gitans...
Version restaurée
L'histoire d'un gamin cubain, vivant à La Havane, âgé de dix ans, ayant de particulières dispositions aux rythmes scandés par les congas des Santería et improvisés par les enfants, sur des vieux bidons ou des casseroles. Un futur grand rumbero, Lucumi !
« Lorsqu'il filme la musique, le cinéast, sans peur mais avec un profond respect pour ses frères et leur art, s'approche au plus près des musiciens, entre sur le ring et dans la danse, se laisse posséder entièrement par le son… Et, forcément, ce n'est pas toujours « joli. » Il peut y avoir du sang et des cris. De la bagarre. A la manière des gitans ou des tsiganes, Gatlif ne craint pas de maltraiter la musique, de lui laisser ses fausses notes et ses désaccords… Pourvu qu'il y ait l'âme. La sincérité. Et la liberté. »
Anne-Laure Lemancel
Une sélection de musiques des films de Tony Gatlif
1. ARRINCONAMELLA, Vengo, 3.43
2. TUTTI FRUTTI, Gadjo Dilo, 3.52
3. NACI EN ALAMO, Vengo, 3.30
4. CAMARAULA, Gadjo Dilo, 5.22
5. LES BOHEMIENS, Liberté, 3.25
6. TCHIKI TCHIKI, Transylvania, 3.35
7. MANIFESTE, Exils, 7.31
8. PROMESSE, Transylvania, 3.48
9. CALLE DEL AIRE, Vengo, 3.21
10. TALOCHE DANSE, Liberté, 2.15
11. WILLY LE TAXI, Exils, 5.22
12. FLAMENCO SOUFI, Vengo, 8.37
13. EXILS, Exils, 5.38
14. ARAPINA, Djam, 2.44
15. ISTEMEM BABACIM, Djam, 3.41
ARRINCONAMELLA, NACI EN ALAMO, CALLE DEL AIRE, FLAMENCO SOUFI
℗ Princes Films - © Princes Films / Warner Music
TUTTI FRUTTI, CAMARAULA (Femmes)
℗ © Princes Films
TCHIKI TCHIKI, MANIFESTE, PROMESSE, WILLY LE TAXI, EXILS
℗ Princes Films - © Princes Films / Naïve
ARAPINA, ISTEMEM BABACIM
℗ © Princes Production
LES BOHEMIENS
℗ Princes Production - © SIX SARL / Princes Production
TALOCHE DANSE
℗ Prince Production - © Universal Music
Un livret d'une quarantaine de pages comprenant des textes sur le cinéma de Tony Gatlif, des extraits de ses story-boards...
Et un casting toujours aussi étonnant avec notamment !
Romain Duris, Lubna Azabal, Gérard Darmon, Rona Hartner, Isidore Charban, James Thierrée, Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, Ouassini Embarek, Muse Dalbray, Dominique Morin, Marie-Hélène Rudel, Concha Tavora, Antonio Canales, Oreste, Mario Maya, et le poète gitan Juan de Loxa